Le matin, nous avons visité le Rocher.
Les élèves ont photographié le lieu de l'aquarelle (pour une activité Arts Plastiques avec M.Simon) et l'ont filmé aussi, pour l'atelier Vidéo.
Vue du Rocher de Monaco par Mossa |
Nous avons retrouvé le lieu de cette aquarelle : il a bien changé !!! |
Vue de l'autre côté : le port gagné sur la mer |
M. Roy, intervenant de l'ARRPE nous a raconté l'histoire de Monaco et son évolution. |
Un exemple du travail de montage réalisé en Arts Plastiques |
Après un pique nique, nous sommes partis sur Menton, photographier le site de l'aquarelle et réaliser une partie des films qui seront montrés à la Villa Arson le vendredi 15 juin 2012 (et visibles après cette date sur le blog de la classe)
Vue de la plage de Menton par Mossa |
La même aujourd'hui... |
... et transformée en Arts Plastiques ! |
Trois esquisses de Janis, Ahmed et Vanda réalisées sur le site de Menton
Et des textes écrits en classe, autour des trois mots "fil rouge" de la sortie : Pays, paysage, dépaysement.
"Mon pays d’origine est
Les pays voisins de mon pays sont : l’Arménie, le Daguestan, l’Ingouchie, la Georgie , la Turquie , l’Azerbaïdjan, l’Ossétie du Nord.
Entre la Tchétchénie et la France , pour moi les grandes différences sont le climat et la mer.
Quand je suis venue à Nice, j’ai vu la mer pour la première fois. J’étais un peu choquée. Tellement c’était beau, je suis restée 5-10min devant la mer en silence et maintenant je m’y promène avec plaisir.
Parce que dans mon pays il n’y a pas de mer (mais il y a en a au Daguestan).
Au niveau de l’école, en Tchétchénie, chaque jour je commençais à 8h00 et nous étudions le samedi aussi.
Quand je suis rentrée dans la classe F.L.S, j’avais très peur parce que je ne savais pas quoi faire.
J’ai eu de la chance, car dans ma classe, j’ai trouvé beaucoup de Tchétchènes et ils m’ont aidée.
Je suis venue en France avec ma mère et mes trois frères, à cause de problèmes personnels.
Je veux bien apprendre le français pour avoir la possibilité de continuer mes études.
J’aime beaucoup le collège et mes amis." (Aichat)
" Pays : quand j’entends ce mot, je pense à mon pays, le Brésil qui me manque beaucoup. C’est un pays très connu dans le monde et j’adore quand quelqu’un parle du Brésil. Et c’est un des uniques pays qui est dirigé par une présidente.
Le Paysage d’ici est très beau : Les montagnes, les appartements aussi sont très différents : Où j’habitais, il n’y avait pas de montagnes mais moi je ne connais pas Rio. La première fois que je suis allée à la montagne, c’était ici avec ma famille, c’était très beau : les fleurs, les arbres et les jardins. Par la fenêtre
de ma maison, je vois les autres bâtiments mais par la fenêtre de ma maison au Brésil je voyais des paysages et un peu aussi les autres villes parce que ma maison est sur une ville haute (mais ce n’est pas un bidonville, une favela). C’est très beau. Je me rappelle quand mes cousines et moi nous sommes restées dans la rue, la nuit, le samedi parfois. Devant ma maison il y avait un petit terrain de foot.
Je suis dépaysée en France. C’est une aventure pour moi d’être dans un autre pays avec des personnes différentes, des langues différentes. Quand nous avons regardé le film « Orféu Negro » je n’ai pas reconnu le Brésil, c’était étrange pour moi parce que c’était avant et il n’y avait pas beaucoup de maisons, de magasins. Les vêtements de carnaval aussi étaient très différents d’aujourd’hui (les robes étaient plus longues). Mais une chose était vraie : les personnes ensemble qui rigolaient beaucoup, chantaient et dansaient. C’est vraiment ça le carnaval !" (Janis)
"Pays :
Je pense à mon pays natal, où je suis né, mon enfance, la maison où j ai vécu avec mes grands parents.
Paysage :
La promenade des Anglais au bord de la mer, les bateaux de croisière, le coucher de soleil et le beau château mais le soir c’est encore plus beau : avec les étoiles, c’est magnifique !
Dépaysement :
Quand j’entends le mot dépaysement, changement de pays, de langue et aussi de moyen de transports comme les taxis (ils ne sont plus jaunes comme en Tunisie), la monnaie n’est pas la même (le dinar tunisien et l’euro)"(Youssef)
Je pense à mon pays natal, où je suis né, mon enfance, la maison où j ai vécu avec mes grands parents.
Paysage :
La promenade des Anglais au bord de la mer, les bateaux de croisière, le coucher de soleil et le beau château mais le soir c’est encore plus beau : avec les étoiles, c’est magnifique !
Dépaysement :
Quand j’entends le mot dépaysement, changement de pays, de langue et aussi de moyen de transports comme les taxis (ils ne sont plus jaunes comme en Tunisie), la monnaie n’est pas la même (le dinar tunisien et l’euro)"(Youssef)
"Quand je pense au mot pays, tout de suite je pense à
On n’a pas les mêmes frontières, la même culture. On remarque qu’il n’y a pas le même gouvernement.
Pour moi, il y a eu beaucoup de changemnt, peu à peu je m'habitue.
Les villes en France sont moins gaies alors qu’en Tunisie, il y a plus d’ambiance festive.
Pour moi, il y a eu beaucoup de changemnt, peu à peu je m'habitue.
Les villes en France sont moins gaies alors qu’en Tunisie, il y a plus d’ambiance festive.
La culture en Tunisie, c’est pas comme la culture de la France.
Par exemple, les filles de mon pays ne portent pas des habits comme les Françaises et la femme Tunisienne porte des foulards et non des T.shirts." (Houssem)
"Paysage: dans mon pays, en Bulgarie, les paysages ne sont pas les mêmes qu’en France parce qu’il y a de la neige presque dans toutes les villes mais en France il y a rarement de la neige (dans le sud).
Dépaysement : c’était dépaysant pour moi de venir parce qu’il y a beaucoup de différences (la cuisine : en France, on mange des légumes avec de la viande alors que dans mon pays on ne mange pas de légumes cuits).
Ensuite, il y a beaucoup de chiens errants dans mon pays mais en France il n’y en a pas. Le premier jour, quand j’en ai vu un, j’avais un peu peur. Pour moi c’était un dépaysement que les chiens ne mordent pas. En Bulgarie dans ma ville il n’y a pas la mer .Quand j’ai vu pour la première fois la mer à Nice, c’était après minuit : j’ai beaucoup aimé mais il y avait un souci : les galets, parce qu’en Bulgarie il n’y a pas de galets. Je disais que j’irais tous les jours." (Sabi)
"Au Cap-Vert, il y a dix îles et la capitale, c’est Praia.
Dans mon pays, au Cap-Vert, il fait beau. Il y a des paysages de montagnes, la mer et des animaux. Les hommes font de l’agriculture.
C’est un dépaysement de venir en France parce que ce n’est pas pareil : il n’y a pas la même culture par exemple au Cap-Vert, dans la nuit après vingt-deux heures, il n’y a pas personne dans la rue mais ici oui.
Si je vais au Cap-Vert, je vais voir beaucoup de choses qui ont changé : le président de la République , les supermarchés, ma maison, ma ville.
La mer est différente parce que c’est l’océan Atlantique. Ici il y a la mer Méditerranée, parce qu’il y a du sable et la mer est plus bleue. Les écoles ne sont pas pareilles dans mon pays : il n’y a pas de carnet de correspondance. Dans mon pays, il y a des uniformes pour tous les élèves, ici il n’y a pas d’uniforme.
Ici, il y a beaucoup de cacas de chiens dans la rue, au Cap-Vert, il n’y en a pas.
Je suis venue ici parce que ma mère l’a dit et j’étais très contente parce que quand j’étais au Cap-Vert, je travaillais aux champs (au Cap-Vert, tout le monde fait de l’agriculture)." (Vanda)
"Pays : territoire bordé de frontières et dirigé par un gouvernement. Partie d’une région que l’on voit d’un endroit. Moi c’est Hervé et je suis Sénégalais. Je vais vous parler du Sénégal, Portugal et France. Au Sénégal, j’étais dans une école qui s’appelait Fabien, j’ai commencé à l’âge de 6 ans. A l’age de 8 ans, je suis parti dans un internat. Quand je suis arrivé, j’ai dit à ma mère que la ville était sale. Elle m’a répondu que oui, et on est arrivé : j’ai discuté avec le directeur et les surveillants puis ma mère est partie. J’ai commencé à faire des amis et j’allais à l’école, comme tous mes amis.
A l’âge de 11 ans, mon père a décidé qu’on partait au Portugal. Dès mon arrivée, tout a changé : les maisons ne sont pas les mêmes, les écoles non plus.
Mon père vivait en France, donc, il nous a ramené en France, à Nice.
Ici, il y a beaucoup de cacas parce qu’il y beaucoup de chiens." (Hervé)
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